mercredi 13 juillet 2011

Bilan financier de Damada

Comme pour la fréquentation du festival, j'ai rassemblé les chiffres des budgets des dernières années pour en donner un meilleur éclairage.
Le bilan financier se résume à deux chiffres, celui des dépenses et celui des recettes. Mais ce dont ont parle le plus souvent c'est seulement de la différence entre le deux! Sur le graphique,  la colonne de gauche indique les sommes en euros, les recettes propres sont figurées en bleu foncé (inscriptions, entrées, repas, buvette, etc.); au second plan, les dépenses sont en rouge, elles dépassent légèrement les recettes propres; au troisième plan, les recettes complémentaires (subventions, aides...). Voici ce que cela donne :


Nous ne parviendrions pas tout à fait à l'auto-financement avec nos seules recettes propres (entrées, repas, buvette, etc.), mais nos résultats sont tout de même remarquables, la part de financement réservée aux subventions étant tout à fait minime.
D'ailleurs l'auto-financement est-il le but de Damada?
Non, le but est de mettre en place les éléments utiles à une transmission juste des formes traditionnelles, tant en danse qu'en musique, et tout ce qui peut favoriser l'émergence de formes inspirées par les celles-la. Comme tout enseignement, ceci a un coût, et aussi une dimension de service public qui justifie qu'on fasse appel à des aides, publiques et privées.
La transmission des formes traditionnelles est un enjeu artistique et culturel majeur, car les conditions "naturelles" de cette transmissions n'existent plus. La vocation de Damada est, dans une ambiance chaleureuse et heureuse, de contribuer à la vie de ces formes qui nous réunissent.
photo : Michel Pinel

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